Le dernier souvenir que j’avais eu de l’hôtel Radisson remontait à ses débuts prometteurs qui coïncidaient avec les folies bergères d’une certaine génération du concret. Depuis beaucoup de vagues sont venues s’échouer sur la côte escarpée, témoin d’une nouvelle alternance à l’africaine.
En venant prendre un café en ce lieu de luxe par jour de fête (laïcité oblige, le 9 mai est férié) j’espérais au moins un service équivalent au tarif un peu prétentieux devons-nous dire. Jugez-en, deux expresso orphelins (sans amuse-gueule) pour 8000 FCFA. Comme au George V.
Et des serveurs occupés à commenter le dernier combat de lutte. À ce prix-là, on croyait avoir l’internet et le bon Facebook sans supplément. Que nenni, la serveuse qui faisait la gueule pour une remarque assaisonnée signifia sèchement à votre humble serviteur que c’était payant. Dommage que cet établissement promis aux sommets s’amuse à déconnecter et à surcharger le chaland sans raison valable.
Panda Géant