Aéroport international Bolé.

En ce mois de juin 2019, les voyageurs en transit par l’aéroport Bolé d’Addis Abeba, le quatrième d’Afrique par les passagers traités après ceux de Olivier Tambo à Johannesburg, du Cap et du Caire, souffrent la martingale. 

Tous les guichets de cet ouvrage récemment agrandi (un Terminal 2 offrant 86 000m² supplémentaires, un Terminal 1 agrandi de 16 000m² et un nouveau terminal VIP de 6 000 m2) sont saturés comme en témoigne les longues files d’attente pour obtenir le fameux vaucher, sésame pour  la nuitée promise  à EthiopianSkylight Hotel. Ce beau bijou construit dans les environs de l’aéroport propose un excellent service avec d’excellentes chambres, une literie impeccable et des toilettes équipées des indispensables kit et, soit dit vite, un buffet correct mais sans relief. 

EthiopianSkylight Hotel propose 373 chambres dont 27 suites, 4 restaurants, une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 2000 invités et 5 salles de réunion. Les clients peuvent profiter  d’une salle de gym, d’une piscine, d’un magasin de souvenir et un comptoir d’Ethiopian Airlines.

Seul hic, il faut au minimum 1h30 à 2 heures pour sortir du tohu bohu des files d’attente de l’aéroport.  Passagers en classe Économie et en business jouent du coude et de l’épaule pour parvenir aux trois petits guichets mis à la disposition du transit. Une fois sortie de cette épreuve, il faut rejoindre une longue file d’attente mélangeant passagers entrant et ceux en transit. Une autre épreuve s’ensuit puisqu’il faut faire tamponner le voucher avant de sortir de l’aéroport. 

Vivement un Check complet de la qualité des services au sein de cet aéroport saturé avec , chaque année, plus de 10 millions de passagers. La qualité du service à bord d’Ethiopian, tant en première qu’en classe économique et sans commune mesure avec le grand bazar de l’aéroport Bolé. Un agrandissement serait non seulement nécessaire mais aussi une mise à niveau de la gestion des flux. Il en va de l’image de l’Ethiopie et de l’Afrique. 

Ethiopian Airports Enterprise(EAE) qui gère une plateforme reliant l’Afrique à l’Asie, au Moyen-Orient et à l’Europe doit relever le niveau de ses services. Vivement le passage d’une capacité de traitement de 1 870 passagers à 3 000 passagers à l’heure. Mention spéciale aux solutions de dépose-bagage automatisées,  aux bornes de self-checking et aux  e-gates. Les 22 millions de passagers qui transitent annuellement par cet aéroport ont besoin d’une gestion des flux toujours plus rapide.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici