Cela devait être un vol somme toute agréable quoique à l’aller déjà, entre Dakar et Abidjan, une longue queue traitée par un seul agent de comptoir nous ait coûté une heure trente d’attente. Une semaine après, nous voilà dare-dare sur le chemin du retour. Carnet de vaccination bien en règle, documents de voyages sur le smartphone. Tout va bien.
Billet acheté chez Opodo de la plus électronique des manières et espoir de ne pas couper des arbres (imprimer le billet) et, au passage, de modestement contribuer à la reconstitution de la couche d’ozone. Mais ce jour-là, tout devait aller à l’envers. L’aéroport Felix Hpupheït Boigny d’Abidjan était plein comme un oeuf. Et comme en pareille circonstance, les systèmes informatiques se plantent, les nerfs se tendent et les bousculades devant les guichets se multiplient au grand dam des clients africains qui paient les billets les plus chers au monde pour faire à peine 3 heures de vol sur l’axe Abidjan-Dakar.
Ceux des passagers qui n’avaient pas eu le réflexe d’imprimer leur billet acheté en ligne se voient rudement invités à attendre, le temps, explique un agent débordé mais courtois, haletant mais correct, d’envoyer un message à l’agence. L’intermède durera une heure d’attente durant laquelle crise de nerfs et explications fermes se croiseront. Arriver jusqu’à l’avion d’Air Sénégal, affrété apparemment par Blue Air et ses hôtesses fut une délivrance. Pourvu qu’à l’avenir, Air Sénégal trouve le moyen de faire part à ce genre d’inconvénients. D’une manière générale, la compagnie a réussi son décollage mais doit se soucier du client, qu’il ne faut pas laisser sur le tarmac. Evidemment, ce désagrément d’une heure intervenu le 21 décembre 2019 n’est rien comparé au calvaire vécu par les passagers le 27 décembre dernier sur l’axe Paris-Dakar.